Cochabamba – Vol Canon EOS 50
5 Décembre 2000
En arrivant le midi à Cochabamba, qui est la 3e ville de Bolivie, on gare la voiture dans le centre ville : sur la place de Septembre, et de là on a trouve un resto pas mal avec vue sur la place. En entrant dans le resto, on voit une table qui nous tend les bras au fond de la salle (à côté des WC).
Il faut noter qu’on était assez fatigués de notre matinée de voiture. On s’installe, on discute, et puis au bout d’un moment un type vient s’asseoir à l’autre bout de la table pour nous demander si il peut partager la table avec nous et ses amis (on lui a fait répéter plusieurs fois car il parlait un peu dans sa barbe). On lui répond « pas de problème » et il repart précipitamment pour chercher ses amis.
20 minutes plus tard, le type en question n’est pas de retour, sans doute qu’il a changé d’avis… à ce moment là Philippe vérifie son appareil et… disparu ! il regarde sous la table derrière, rien ! C’est seulement à ce moment là que l’on comprend ce qu’il s’est passé : « Pendant que le type est venu nous distraire, son pote (que l’on n’a pas vu) est venu par derrière pour piquer l’appareil ».
C’est un coup classique, vieux comme le monde, tous les guides en parlent, mais c’est imparable ! Etant donné qu’on était au fond du resto, on pense que les serveurs et la patronne – qui reste à l’entrée – étaient aussi dans le coup ! Lorsque des touristes rentrent : elle contact les voleurs, ils viennent, et ensuite se partagent ensemble les bénéfices. (La patronne et les serveurs nous ont dis d’un air peu crédible que c’est la 1ère fois qu’un vol a lieu dans leur restaurant).
Le vendeur du magasin d’à côté nous a dis que cela arrivait très souvent ici et qu’ensuite le matériel est revendu (séparément) sur le marche Chinois. Aller voir la Police et faire une déclaration serait aussi une perte de temps et d’argent (15 Bolivianos), il est donc possible que la Police soit aussi impliquée dans ce Business parallèle : sinon le resto devrait sans doute expliquer pourquoi des vols ont lieu aussi souvent dans le resto.
Bref, on s’est fait avoir !
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